RCF1 Age : Never mind. Profession : Esthète. Localisation : Paris/Londres. Site : http://romeocharliefoxtrot.blogspot.com/ Dédicace : Stéphanie C, you rock. Sac customisé à l’occasion du projet Eastpak Tag My Bag.
– Comment t’es tu présenté la dernière fois qu’on t’a invité à le faire ? RCF1, artiste peintre et Dj, qui a accessoirement peint sur les murs, les camions, les trains pendant vingt ans.
– Où et quand as-tu posé ton premier tag ? Et le dernier ? La première fois que j’ai écrit à la bombe j’avais écrit “The Specials” en rouge, ça date de ‘85. “Rudie Can’t Fail” comme on dit.
– Quel est le dernier custom en date que tu as réalisé, et pour quelle occasion ? Customiser un objet c’est lui ajouter une valeur, s’en emparer sans l’anéantir pour autant sous son œuvre. La dernière fois c’est un train en métal gris ondulé sur gare du Nord. Magnifique.
– Quelle est ton actualité ? J’ai enfin fini la restauration de ma Lambretta LI 1964 mais il reste le carbu à régler. Sinon, je prépare une très grosse exposition personnelle mais il est malheureusement trop tôt encore pour dévoiler où et quand.
– Quel a été ton dernier coup de pression ? Une fille.
– Un dernier mot ? Maintenant que le graffiti est rentré dans les livres d’histoire, ça c’est fait, il serait temps de se demander quels sont les peintres importants pour demain, non ?
Vingt ans après la parution de Paris Tonkar, le premier livre sur le graffiti français, devenu une référence en France et en Europe, nous avons décidé de ressortir une nouvelle édition de notre ouvrage. Cette seconde édition, en préparation, sera revue et corrigée avec de nouvelles photographies et de nouveaux writers. Elle reviendra sur les toutes premières années du graffiti français mais aussi sur sa présence dans la banlieue (1983-1995).
Pour accompagner cette nouvelle publication, nous avons choisi de lancer un magazine avec l’équipe d’International Hip Hop, avec qui j’ai travaillé dans le journal 1Tox en 1992. Un site web a été mis en ligne depuis la sortie du premier numéro qui permettra de mettre des vidéos et des goodies. Le temps est venu de parler des premières années du mouvement graffiti avec recul et justesse pour que le public connaisse l’histoire de ce moment particulier de l’art urbain, illégal et authentique, créatif et vandale mais toujours aussi vivace !
Nous sommes diffusés par les MLP (www.mlp.fr/). Le magazine est vendu dans toute la France chez les marchands de journaux au rayon « Art & Culture » (plus de 10 000 points de vente, notamment dans les gares, aéroports, rayon presse des grandes surfaces…). Il est généralement placé au rayon « art et culture ». Demandez-le directement à la caisse si vous ne le trouvez pas. Si vous ne trouvez pas le magazine dans votre ville, n’hésitez pas à nous contacter par courriel : pub.ihh@online.fr
Le magazine Paris Tonkar est vendu en kiosques mais il est également disponible dans certains points de vente.
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