/// NOISE FESTIVAL 2016 ///

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Noise la Ville revient pour la 3ème édition de son festival. Cette année, le « Bruit de la ville » devient le NOISE FESTIVAL et aura lieu les 17,18 et 19 mars 2016 !

GIF-LE-CHENENoise festival vous proposera une échappée progressive du quartier de Saint-Germain-des-Prés (Sciences Po), à Villejuif (Le Portail, Le Chêne) en passant par le XIIIe (Paris 1, Paris 7, Barge). Ces 3 jours seront rythmés de nombreux concerts, de performances artistiques, mais aussi de conférences, de débats et d’initiatives étudiantes.

//// Conférence & Projection « Raconter son Imaginaire Urbain » / Jeudi 17 Mars 2016

17h-19h : Avant-Première de 600 euros – Le film d’Adnane Tragha. Projection suivie d’une discussion avec le réalisateur et une partie de l’équipe du film.
19h-21h : Conférence-débat : « Comment raconter son imaginaire urbain ? »
Roman, cinéma, séries télévisées, dessins animés, musique, bande-dessinée…

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Il n’est jamais aisé de raconter la rue, la ville et sa banlieue. Souvent amplifiés par les médias, les clichés misérabilistes et condescendants persistent, et dès lors adopter un ton juste relève d’un réel travail de réflexion. Pourtant, nombreuses sont les plumes talentueuses qui parviennent à créer leurs propres univers urbains souvent teintés de fortes identités.
Quelles sont alors les inspirations de ces plumes ? Entendent-elles transmettre des messages à travers le prisme de leurs œuvres ? Comment se positionnent-elles vis-à-vis de l’actualité médiatique ?

Entre diversité culturelle et racisme, violence et sécurité, opulence et paupérisation, individualisme et esprit de communauté, comment parviennent-elles à aborder les problématiques politiques propres à la ville ?
Pour appréhender ces axes de réflexions, il convient de réunir les points de vue de différents artistes, aussi bien scénaristes, réalisateurs, que rappeurs ou écrivains, qui façonnent des histoires relatives à l’imaginaire urbain.

Intervenants : Abdel Raouf Dafri (scénariste – Un Prophète, Braquo), Enki Bilal (illustrateur, auteur de BD), Gilles Rochier (auteur de BD – TMLP), IZM (scénariste – Les Lascars) / animation par la journaliste Yasmina Benbekai (Radio France).

Projection-Débat « 600 euros » : Amphithéâtre Jean Moulin / 13 rue de l’Université 75007 Paris
Conférence : Amphithéâtre Emile Boutmy / 27, rue Saint-Guillaume 75007 Paris
Ⓜ Sèvres-Babylone, Saint-Germain des Prés (L4, L10, L12)

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//// XIIIe Résidence / Vendredi 18 Mars 2016

Sciences Po – Projections
14h : Projection du film Sacro GRA

Amphithéatre Emile Boutmy, Sciences Po, 27 rue Saint-Guillaume 75007 Paris
Ⓜ Sèvres-Babylone, Saint-Germain des Prés (L4, L10, L12)

Paris 7 – Projection, conférence
17h : Conférence : Ça Parle Hip-Hop x Street Rules : Rap et chanson française : Je t’aime, moi non plus ?

Paris 7, 5 Rue Thomas Mann, 75013 Paris
Ⓜ Bibliothèque François-Mitterrand (L14)

Paris 1 – Projection
16h : Projection/rencontre avec le Label NAU – Nouvel Art Urbain

Barge De Crous – Projections, Live Painting, village associatif, performance théatrales

Barge du CROUS, Quai François Mauriac, 75013 Paris
Ⓜ Quai de la Gare (L6)

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//// Les autres événements

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Paris Tonkar magazine et IHH partenaires

Exposition « Il était une fois demain » – Hurban Vortex

Le photographe Boris Wilensky et l’UPMC Sorbonne Universités ont le plaisir de vous convier au vernissage de l’exposition photographique Il était une fois demain – Hurban Vortex le jeudi 24 mars 2016 de 17h30 à 21h00.

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L’exposition est programmée du 24 mars au 22 avril 2016, dans la toute nouvelle Galerie culturelle du campus de l’UPMC baptisée « La Passerelle ».

L’entrée de la galerie se fait par l’Espace vie étudiante :
De 10h à 19h du lundi au vendredi
Et de 10h à 16h le samedi
Patio 23/34
4 place Jussieu 75005 Paris

Vous pourrez y découvrir des tirages grands formats (190×130 cm) tirés de l’ouvrage Hurban-Vortex.

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Le projet Hurban-Vortex est né de deux voyages au Japon, avant, puis après la catastrophe nucléaire de Fukushima. Le livre est conçu comme un jeu permanent entre les concepts d’humanité et d’urbanité, avec les notions corollaires de modernité et d’identité, de futur et de développement durable, d’écologie et d’économie.

Découvrez les portfolios de Boris Wilensky « Hurban-Vortex » sur le site www.hurban-vortex.com

Interview de NLM Laoutec

Il y a une trentaine d’années, j’ai commencé à faire de la batterie dans un groupe qui s’appelait « Passion Fodder », on avait signé chez Barclay et on était distribué dans le monde entier. Je me suis dirigé ensuite vers le théâtre, j’ai fait quelques pièces et écrit les spectacles moi-même, et je me suis dirigé vers la peinture il y a une vingtaine d’années.

NLM Laoutec

Était-ce de la peinture traditionnelle ?
NLM Laoutec : Au départ, c’était plutôt dans l’idée de l’art brut et singulier. Puis, j’ai rencontré Posca il y a cinq ans lors d’un anniversaire, on avait un ami commun avec Fabrice. Il cherchait à cette époque-là des peintres pour leur fournir du matériel, pour voir ce qu’ils allaient en faire. Voila comment ça a commencé entre nous.

NLM Laoutec

Comment s’est alors passé le premier échange ?
NLM Laoutec : J’ai pris le matériel mais je ne voulais pas essayer de faire la même chose que d’habitude parce que je travaillais plus avec des pastels secs et gras. Je me suis acheté des vestes en cuir aux puces de Montreuil et j’ai commencé à les peindre. J’ai fait un usage approprié des Posca et ça m’a permis de travailler de nouvelles formes. Comme ça a plu à Fabrice, ça a continué et petit à petit, j’ai ouvert une boutique à Belleville, c’est à la fois mon atelier et mon lieu d’exposition principal. Régulièrement, pendant trois ans et demi, un peintre a exposé chez moi, car je pouvais libérer un mur de six mètres. Ça m’a donc fait rencontrer beaucoup de peintres différents dont certains qui travaillaient avec Posca.

NLM Laoutec

Toujours en continuant les manteaux ?
NLM Laoutec : Oui, et d’autres choses, car j’ai aussi développé ma peinture en même temps. Depuis trois ans, je travaille vraiment avec des Posca et j’ai invité peut-être une trentaine d’artistes, de peintres, dans ma galerie. J’ai organisé aussi avec l’aide de Posca des événements comme la Biennale Off de Belleville qui s’appelle Bob 2014, Bob 2012, et puis la Fête de la lumière au mois de décembre. Comme je suis dans une rue piétonne, il est très facile de se l’approprier pour faire des événements extérieurs, d’autant qu’il y avait pas mal d’espaces à peindre pour des street artistes.

NLM Laoutec

Qu’est-ce exactement les Posca ?
NLM Laoutec : C’est un outil, proche du feutre avec en même temps une qualité de peinture bien différente. C’est quand même de l’acrylique, ça n’a pas d’odeur, ce n’est pas toxique. Ils appellent ça « marqueur » mais ce n’est pas tout à fait la même chose, ils ont leur spécificité.

NLM Laoutec

Où est-ce que ça a démarré ?
NLM Laoutec : Au Japon mais après, je ne connais pas du tout la distribution.

NLM Laoutec

Beaucoup d’artistes se servent maintenant du Posca. Comment s’est venu ?
NLM Laoutec : C’est plus une histoire de bouche à oreille, et de découverte. C’est arrivé dans le milieu des années quatre-vingts, et ça a commencé aussi à être pris par les graphistes de pub qui y ont trouvé un intérêt pour faire divers plans de présentations de projet : ça leur fait gagner du temps et ça leur évite de faire des mélanges compliqués. Et les graffeurs de l’autre côté ont commencé aussi à s’en emparer parce que ça leur permettait de faire leur maquette, avec des couleurs proches des bombes et un travail similaire. Comme c’était un peu cher, beaucoup de Posca circulaient dans un groupe, c’était vraiment un instrument qui se passait de main en main.

Quand on parle de Posca, quelle est l’évolution ces dix dernières années ?
NLM Laoutec : J’ai rencontré la première fois les Posca en 1990 pour faire un dossier d’une pièce de théâtre. À l’époque, il devait y avoir huit couleurs mais ils ont dû maintenant doublé, largement. Je ne les utilise pas tous, j’ai mes couleurs préférées, et il y a surtout une qualité de pointe qui a énormément évolué.

Quel est l’ordre de prix ?
NLM Laoutec : En moyenne, dans les trois ou quatre euros.

 

Liens :
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http://www.jokerpromotion.fr
http://ateliers-artistes-belleville.fr/artiste/laoutec/

Interview : Cédric Naïmi
Crédit photos : NLM Laoutec

État des lieux du graffiti et du street art - Enquête