Exposition et sortie du livre « Un train peut en cacher un autre » de Riky Kiwy

Riky-Kiwy-@-LEnvers-511L’envers accueille du 4 au 27 novembre 2015 l’exposition et la sortie du livre « Un train peut en cacher un autre » du photographe italien Riky Kiwy. Un ouvrage de 186 photos avec 100 photos inédites, autoproduit, traitant de plus de dix ans de trainwritting, avec 6 histoires en français et en italien.

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Découvrez l’exposition à l’occasion du vernissage le 4 novembre à 18H à L’envers, 19 rue Leyteire, Bordeaux.

L’ATLASxPerrier

Extrait de notre rencontre mardi soir chez Colette avec l’Atlas pour le lancement officiel de son projet extraordinaire avec la marque.

Comment s’est passé la collaboration avec Perrier ?

L’ATLAS : L’année dernière, ils ont travaillé avec Jonone ; suite à cela Perrier recherchait un street artiste Français venant du Graffiti, pour le lancement d’une nouvelle série « collector ». Ils m’ont contacté et puis on s’est rencontrés. Il y avait beaucoup d’artistes en liste, la rencontre humaine a sûrement finalisé la décision. Perrier s’est dit que j’étais prêt pour travailler avec eux.

Capitole_2012_plein_�L'AtlasC’est le caractère très graphique et géométrique de ton travail qui est rentré en ligne de compte pour s’associer à Perrier ?

A.: C’est vrai que par rapport à Jon qui est très coloré, très «graffiti et dripping » Perrier pouvait se servir de mon travail graphique en all over comme un motif de fond. Ils ont certainement pensé à mon travail comme un background. C’est aussi le sens de mes travaux et l’aspect métaphorique qui les a davantage intéressé plutôt que le résultat concret. Ma philosophie de vie autour du chemin intérieur et extérieur a retenu leur attention au delà de la synapse graphique. Ce sont les textes qu’ils ont lus sur mon travail, cela va au delà du signe.

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Quel est ton ressenti par rapport à la collaboration avec la marque ?

A.: Je suis content car, à la base, je ne devais faire que les bouteilles arômes pour les États Unis, puis Perrier l’a étendu sur les classiques, suite au désistement par manque de temps d’une artiste américaine. L’année dernière, il y avait Jon, Kobra et Sassu. Cette année, il y a une homogénéité graphique avec un seul artiste, on peut avoir une puissance de frappe plus importante sur les événements. Il va y avoir des interventions dans les villes de Séoul, Mexico, New-York, et Paris où je vais réaliser d’immenses géoglyphes sur des places ou des jardins à partir d’éléments naturels. Nous allons réaliser une vidéo sur chacune de ces 4 performances. Le chiffre 4 est celui de la terre, de L’ATLAS et des 4 points cardinaux. L’ensemble s’intègre au sein du projet extraordinaire, qui est de réaliser son rêve le plus fou avec Perrier. C’est la première fois qu’ils le font. Toutes les performances vont faire l’objet d’un film global.

J’imagine que tu vas être occupé autour de ce projet les prochains mois ?

A.: Je vais être effectivement pris sur le projet jusqu’à début décembre. Après je réalise en solo-show à Miami durant Art Basel à la Galerie Lélia Mordoch. La vidéo complète des quatre performances y sera projetée en intégralité.

Tu es aux anges en somme ?

A.: Je suis très touché en effet, c’est gratifiant d’atteindre une reconnaissance internationale quand on a commencé par faire des tags sur la petite ceinture de Paris au début des années 90… mais c’est vrai que c’est un an de boulot, de réunions. Il y a toute la face cachée du projet, même si aujourd’hui on est dans la lumière. C’est un projet « monumental » à l’échelle mondiale.

Est-ce que cela a généré du stress ?

A.: Oui j’ai l’habitude de bosser tout seul dans mon atelier, ou alors avec des institutions. Là je suis en contact avec une marque mondialement connue (Nestlé Waters) qui jusque-là était dans un évènementiel : je leur apprends ce que doit être une performance artistique pure… Il y a une confrontation de langages et d’état d’esprit mais j’apprends autant qu’eux sur leur manière de fonctionner et c’est passionnant ! Je suis content d’arriver dans cette phase concrète où l’on va enfin agir. C’est le début d’un nouveau cycle dans ma vie artistique !

Exposition de Bault à la Galerie Artistik Rezo

Bault

La Galerie Artistik Rezo a le plaisir de vous convier au solo show de l’artiste BAULT.

Exposition du 2 septembre au 10 octobre 2015
Du lundi au samedi de 11h à 19h

Pour sa quatrième exposition, la galerie Artistik Rezo présente l’univers fantasque de l’artiste BAULT. Un imaginaire où les monstres séduisent, les bêtes se métamorphosent et les couleurs éclatent.

Galerie Artistik Rezo
14 Rue Alexandre Dumas, 75011 Paris – Métro Rue des Boulets (ligne 9)

Tél.01 77 12 54 55 – contact@galerieartistikrezo.com

Philippe Bonan: exposition jusqu’au 12 juillet aux Modernistes

Le photographe Philippe Bonan est connu pour tirer les portraits de grands noms de l’art contemporain. Entre deux prises de vue, il lui arrive de troquer son appareil pour des pinceaux. Son exposition à la galerie et boutique d’objets design Les Modernistes est l’occasion de découvrir une facette moins connue du Philippe Bonan peintre. Petit échange avec l’artiste autour de ses œuvres estivales.

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Philippe Bonan, on te connaissait photographe et collectionneur. Actuellement tu présentes une série de peintures. Où est passée la photographie ?

La photo est toujours là mais elle se cache ; on a fait une exposition uniquement avec les peintures que j’ai réalisées l’été dernier à la résidence des Solstices chez Daniel Boulogne. Je voulais marquer le coup en récupérant deux photos et en les insérant dans l’expo. Il s’agit de deux portraits de personnalités de l’art urbain, Jef Aérosol et Cope 2. Dans le travail que je présente ici, il y a beaucoup de coulures, j’ai voulu rester dans l’esprit graffiti. Et la photo fait toujours partie de moi, j’ai continuellement mon appareil avec moi. Par exemple tout à l’heure Jacques Villeglé est venu visiter l’expo et j’ai sorti l’appareil…

D’ailleurs à l’occasion de sa visite, Jacques Villeglé a dit avec humour que tu deviens à présent un peintre concurrent…

J’ai envie de rester ami et ne pas devenir « concurrent ». Si je deviens une bête noire à fuir, c’est dommage !

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Jacques Villeglé et Philippe Bonan

Pour revenir à tes œuvres, j’ai remarqué ta volonté de laisser le support (du papier) visible et de mettre en avant ton geste. Comment travailles-tu la spontanéité de ton geste ?

Je me suis senti à l’aise dans la résidence en Périgord, humainement et physiquement. Ce qui explique que quand j’ai été face à de grands formats, j’ai laissé complètement allé mon geste. Il y a peu d’explication à cela, ma peinture est celle du bien-être. Un bien-être dans l’instant de peindre et que je continue à vivre durant cette exposition. Dans la pratique, je peignais sur chevalet et finissais sur une table, à l’horizontal, avec du Posca, mais toujours dans le souci de ne pas trop en rajouter. Je savais où m’arrêter.

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Ton nom en néon est également exposé, comme un clin d’œil à Claude Lévêque…

J’ai fait appel à Victor Mac Lennan qui a travaillé longtemps au Palais de Tokyo, avec l’idée de copier l’écriture de Claude Lévêque. Lui a fait un travail autour de l’écriture de sa mère atteinte de la maladie d’Alzheimer. Je ne le savais pas à ce moment. J’y voyais une écriture d’enfant fragile. C’était ce rendu que je recherchais avec mon nom, même si je ne suis plus un enfant, j’ai 47 ans… mais on dit aussi que vers l’âge adulte on redevient enfant. Tout est en concordance pour moi…

… ces dessins seraient-ils des réminiscences de ton enfance ?

Le dessin m’a accompagné à différents âges. Mais non… j’essaye de moins en moins de penser au passé… je cherche à rester dans l’instant présent, ce qui est déjà pas facile.

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 Philippe Bonan et Speedy Graphito

Exposition jusqu’au 12 juillet

Les Modernistes, 3 avenue Père Lachaise (métro Gambetta)

Finissage le 12 juillet (16h-19h)

Livre sur la résidence de Philippe Bonan aux Solstices (Domaine du Déroc, Périgord) :

Philipp Bonan, préface de Gérard Xuriguera, photographies de Frédéric Goetz, Éditions Point Rouge, mai 2015