Lisbonne est la capitale et la plus grande ville du Portugal, avec sa zone métropolitaine elle accueille environ 2,9 millions d’habitants, soit environ 20% de la population Portugaise. Néanmoins elle est fortement touchée par la crise économique qui frappe l’Europe et de ce fait, beaucoup d’habitations et de commerces sont laissés à l’abandon .
Un paysage déroutant ou l’on peut voir des boutiques de luxes ayants pour voisins de grands immeubles abandonnés et délabrés… Vision d’horreur pour les uns et immense terrain de jeux pour d’autres comme les graffeurs et les photographes par exemple.
J’ai effectivement pu constater que la culture graffiti est très présente en me baladant dans les rues de la ville. Petites ou grosses pièces, il y en a partout !
A coté de mon hôtel , un immense crocodile peint sur la façade d’un immeuble m’interpelle… Je me renseigne et je tombe sur des articles décrivant un énorme projet mis en place en 2008 par la municipalité visant a faire venir des artistes internationaux pour donner de la couleur à des zones urbaines défraichies. J’attrape mon appareil photo et je remonte le boulevard pour enfin me retrouver en face du Projet CRONO !
D’énormes fresques sont peintes sur trois immenses bâtiments par les artistes Blu, Steve Powers, Tasco, C215, M.Chat, Pixel Pancho et Os Gêmeos.
Lors de mon séjour en marchant près du port de Lisbonne, je remarque un village abandonné de l’autre coté de la baie. Qui dit village abandonné, dit graffiti !
Je trouve donc un bateau pour traverser la baie et me retrouve dans l’Almada ou j’arpente avec plaisir ces ruines pleines de peintures en tout genres.
En conclusion , Lisbonne est une énorme ville mêlant la beauté de ses magnifiques quartiers chargés d’histoire , à la tristesse de ses nombreux bâtiments désertés. Pourtant les habitants ont l’air de s’en accommoder et ça ne les empêchent pas de faire battre le cœur de cette énorme citée. En tout cas l’expérience fut enrichissante pour moi et je vous conseil fortement d’y faire un tour si vous en avez l’occasion.
Paris Tonkar magazine 