In memoriam Seeho

Lors de la rédaction de Paris Tonkar, j’ai eu le plaisir de rencontrer Seeho qui a été d’une gentillesse et d’une grande écoute. Il était très talentueux et partageait sa passion du graffiti avec une joie que je n’ai jamais oublié au moment où je réalisais la maquette avec Florent Massot et Sylvain. Il m’avait proposé de publier un montage photo d’une de ses réalisations à Nantes et c’est ce que nous avons mis dans le livre. Dans l’édition anniversaire, j’ajouterais des murs inédits que j’avais pris de lui dans les terrains du sud de Paris.

Bes a provoqué cet article en publiant des images de son travail, des amis et des compagnons de route se sont associés aussitôt à cet élan. Si vous avez des témoignages à apporter, n’hésitez pas à laisser un commentaire.

Repose en paix, l’ami !

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13092124_10153904592289193_6494517326307345806_nJ’ai envie de rendre hommage au « Meilleur » de notre génération. Hommage parce que plus parmi nous et il faut dire que ce n’est qu’une question de chance au départ, il n’en a peut-être pas eu assez. Peu, auront connu Seeho et il faut comme pour le reste parler de lui : c’est tout ce que je suis capable de faire en sa mémoire. Ce gars-là était parti pour éclater n’importe lequel d’entre nous.

Toujours sincèrement, Seeho était peut-être (pour moi sûrement) un génie. je le voyais assimiler la technique de n’importe qui juste en la regardant.

Sur mur la technique, Seeho c’était ça et si vous saviez avec combien d’entrainement. La technique, il s’en foutait, c’était comme si c’était de naissance, je ne l’ai jamais vu s’en inquiéter comme moi en tout cas. Que ce soit les persos, les lettrages, les effets, les tags, il me séchait à chaque fois. Dites-vous que là, il débute.

Peace à Julien !
Bes

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Seeho et Bes

Quelques sketchs originaux…

Festival CHEAP Street Poster Art 2016

Flyer

Dans le cadre du festival CHEAP Street Poster Art 2016, Leo & Pipo ont présenté leur série « petit rat de l’opéra ». En partenariat avec la ville de Bologne, les artistes ont collé 12 de leurs œuvres dans le centre de la ville. C’est dans des archives personnelles qu’ils se sont replongés pour cette série, faisant revivre la mère d’un ami alors habillée en apprentie danseuse.

Artistes énigmatiques, originaires de banlieue parisienne, Leo & Pipo évoluent masqués comme pour cacher leur appartenance au temps présent. Ils utilisent le collage pour réanimer des figures anciennes comme les témoins d’un temps révolu. Plaquées ici et là, par leur présence incongrue sur les murs, elles permettent aux deux siècles de se regarder et s’interroger sur leurs existences respectives.